Se noyer dans le bleu de tes beaux yeux Serait une extase pour ma pauvre âme N'ayant vécu ses ans qu'en temps pluvieux Sur une barque sans voile ni rame.
Mille affres tous crocs dehors, aux abois, En ont fait, sans relâche, leur charogne Pour joncher de ses os étangs et bois, Sous un ciel ensanglanté qui grogne.
Ton regard en sera-t-il le sauveur Vers un autre monde sans nulle horreur? Son espoir, sur tes cils, vient de renaître.
Attise au nom de l'amour, mon doux feu De ton souffle; tu es sa raison d'être! Ne le laisse pas mourir; c'est son vœu.