Tout brûle tout se consume Il fait chaud, enfer de l’Ouest Je regarde aux alentours et je découvre Le monde sahélien Couleur ocre et odeurs d’encens Couleur sable et fruits du sahel
Femmes qui s’embaument à l’oriental Ports de voile qui enveloppe les rondeurs Couleurs vives et royales Me rappelant l’Eté aux Halles Ambiance qui me serre le cœur Ambiance qui me fait peur
Bamako, Fétichisme et marabout Animisme de bout en bout Où ai-je atterie? Quel univers, quelle vie!
Tu troubles mon intérieur Tu me fais peur A moi «l’Africaine occidentale» Qui ne porte ni gris-gris, ni voile
Dans ton monde je suis perdue Mais je demeure éperdue… De toute cette culture que tu as conservée Chère ville africaine Amoureuse de sa tradition Du legs de ses ancêtres Parlant avec l’au-delà Et croyant aux pouvoirs des esprits !
Ville aux fières allures Ville de toutes les cultures Malinkés de Tombouctou Bambara de Sikasso Peuhles et Sonraï Tamachek de Tessalit Tu m’éblouis par ta diversité…