Le paysage de mon enfance Je l'ai perdu Quelques ombres de somnolence Présentent à ma vue Viennent s'y refléter Viennent s'entre- lutter Je crois peu à ma tendre et belle jeunesse Que l'aube caresse Que le crépuscule efface Sans jamais la regretter La brise de juin 80 ainsi que l'espérance Sont son prestige lieu De toute autre résidence ô quelle triste existence Tout est faux Jusqu'à ma lointaine naissance!