Parfois j'ai l'impression que la vie me quitte Je meurs à petit feu, le sang me delaisse goutte a goutte Tu es venue, je pensais que tu était un ange, sans doute Et je priais de tout mon coeur pour que l'on s'envole vite
Je me suis rendu compte que tu étais réelle, et le ciel S'illumina d'un coup, mais j'avais soudain peur Je continuais dans l'ombre sans écouter mon coeur Mais le temps de te connaitre, je me suis vidé de mon fiel.
Je guettais ta lueur chaque jour à l'aube, espoir Que tu vienne et eclaire ce monde triste et fade Que tu puisse parvenir à guerir ce coeur malade D'un amour sans limite qui me brûle plus chaque soir.
Je construit des royaumes où tu sera la princesse Que je viens délivrer de cette vie sans but, et Mes mots comme armes et l'amour comme destrier Parviendrons peut-être à vaincre ce tourment qui ne cesse.
Et le sang coule dans les ruisseaux sombres Une dernière fois je distingue ton ombre Et ces deux lueurs à la place de tes yeux Et ce doux eclat dans le flot de tes cheveux.
Cette vie qui me quitte je la laisse sans regret Ton souvenir à jamais restera gravé dans ma vie Que cette mort me délivre et te sorte de la nuit Un sacrifice, dans la joie où je t'ai laissé.