Je suis née quelque part entre deux confidences, J’ai grandi sans savoir où mèneraient mes pas, Mais je n’ai pas choisi le chemin et je pense Qu’il aurait mieux valu que je n’y marche pas.
Oui, j’ai donné mon cœur à cet autre moi-même, J’aurais pu me damner l’aimant à la folie, J’ai tout abandonné partageant sa bohème : « Parce que c’était moi ? Parce que c’était lui ? »
Dans ce monde maudit où je n’ai plus ma place, Aujourd’hui, chaque instant me semble éternité, Je voudrais m’en aller comme un chaland qui passe, Me fondre dans la nuit et m’y désintégrer.
Mon cœur, mon pauvre cœur, comme un oiseau en cage, Aimerait s’envoler sous les horizons bleus, Mais, comme un condamné à son dernier voyage, Il vient s’écarteler aux barbelés des cieux.
Si l’enfer est pavé des vœux les plus sincères, Toi qui fais le printemps sur cette galaxie, Ô toi qui es partout, exhausse ma prière, Aide-moi à trouver la clé du paradis.
Je suis née quelque part entre deux confidences, J’ai grandi sans savoir où mèneraient mes pas, Mais je n’ai pas choisi le chemin et je pense Qu’il aurait mieux valu que je n’y marche pas.