Mais quoi ! je n'ai plus de pensées ! Elles ont pâli sous mes pleurs ; L'air de Paris les a glacées, Comme l'hiver glace les fleurs ! De mes derniers accords vibrante, Comme la voix d'une mourante, Ma lyre se tait pour toujours : Adieu donc, sainte poésie !... Hélas ! mon coeur t'avait choisie Pour appuyer mes tristes jours !