Et je lève mon coeur aussi, mon coeur nocturne, Seigneur, mon cœur ! vers ton pâle infini vide, Et néanmoins je sais que tout est taciturne Et qu'il n'existe rien dont ce coeur meurt, avide ; Et je te sais mensonge et mes lèvres te prient
Et mes genoux ; je sais et tes grandes mains closes Et tes grands yeux fermés aux désespoirs qui crient, Et que c'est moi, qui seul, me rêve dans les choses ; Sois de pitié, Seigneur, pour ma toute démence. J'ai besoin de pleurer mon mal vers ton silence !...