Ô Faust, ta lampe blême expire de sommeil ; La page où tu lis tourne au vent frais de l'aurore. Lève le front, regarde... au chant du coq sonore La face du seigneur monte dans le soleil !
Pendant qu'au pavé nu tu crispes ton orteil, Vois, le monde tressaille, heureux d'un jour encore. Ta vie est un serpent maudit qui se dévore. ……………………………………………
Ton âme ? - Ta science affreuse l'a tuée. Ta raison ? - Laisse là cette prostituée Qui s'est donnée à tous, et qui n'a point conçu.
Mais Hélène aux bras blancs passe au loin sur la grève, Et ton coeur, ton vieux coeur à la fin se soulève, Devant le corps divin voilé d'un long tissu,