En juillet, quand midi fait éclater les roses, Comme un vin dévorant boire l’air irrité, Et, tout entier brûlant des fureurs de l’été, Abîmer son coeur ivre au gouffre ardent des choses.
Voir partout la vie, une en ses métamorphoses, Jaillir ; et l’Amour, nu comme la Vérité, Nonchalamment suspendre à ses doigts de clarté La chaîne aux anneaux d’or des Effets et des Causes.
À pas lents, le front haut, par la campagne en feu, Marcher, tel qu’un grand prêtre enveloppé du dieu, Sur la terre vivante, où palpite l’atome !
Sentir comme couler du soleil dans son sang, Et, consumé d’orgueil dans l’air éblouissant, Comprendre en frissonnant la splendeur d’être un homme.