Qu'as-tu ? pauvre amoureux, dont l'âme demi morte Soupire des sanglots au vent qui les emporte. N'accuse rien que toi. Ton mal est ton désir, Et ce dont tu te plains, est ton propre plaisir. Tu n'as autre repos que ce qui te tourmente, Et t'éjouis au mal dont tu vas soupirant, Buvant ce doux-amer qui t'enivre et qui rend Ton plaisir douloureux et ta douleur plaisante.