Je sais que ma joie est prochaine, Que bientôt je vous dois revoir, Mais que l'impatience est une étrange peine ! Je languis dans ce doux espoir. Pour vous, dans votre solitude, Êtes-vous sans inquiétude ? Le calme et les plaisirs vous suivent-ils toujours ? Ne regrettez-vous point vos aimables demeures ? Et ne comptez-vous point les jours, Dont je compte toutes les heures ?