Qu'on puisse oublier ce qu'on aime, Et qu'un fatal éloignement Ebranle le coeur d'un amant ; Non, cela ne se peut, j'en juge par moi-même. Je songe à mon Iris et la nuit et le jour ; Je soupire après son retour, Et je connais bien que l'absence Est un prétexte à l'inconstance, Plutôt qu'un remède à l'amour.