Laisse couler mes pleurs tendres sur ton visage. Bois-les, je suis ta soeur humaine dans la vie, Le sang coule en ma chair pour être ta pâture Et l'amour de la créature M'a pour jamais vers toi, ô mon frère, inclinée. Quel intime frisson de chair nous réunit, Quelle nudité d'âme et de chair nous assemble, Ô toi seul devant qui je demeure plus nue Qu'au jour de ma naissance ignorante et naïve.