Bouche dont la douceur m'enchante doucement Par la douce faveur d'un honnête sourire, Bouche qui soupirant un amoureux martyre Apaisez la douleur de mon cruel tourment !
Bouche, de tous mes maux le seul allégement, Bouche qui respirez un gracieux zéphyr(e) : Qui les plus éloquents surpassez à bien dire A l'heure qu'il vous plaît de parler doctement ;
Bouche pleine de lys, de perles et de roses, Bouche qui retenez toutes grâces encloses, Bouche qui recelez tant de petits amours,
Par vos perfections, ô bouche sans pareille, Je me perds de douceur, de crainte et de merveille Dans vos ris, vos soupirs et vos sages discours.