Au bord du chemin, contre un églantier, Suivant du regard le beau cavalier Qui vient de partir, Elle se repose, Fille de seize ans, rose, en robe rose.
Et l'Autre est debout, fringante. En ses yeux Brillent les éclairs d'un rêve orgueilleux... Diane mondaine à la fière allure, Corps souple, front blanc, noire chevelure.
Tandis que sa blonde amie en rêvant Écoute les sons qu'apporte le vent, Bruits sourds de galop, sons lointains de trompe,
Diane se dit : "Rosette se trompe. Quand Il est parti tout pâle d'émoi, Son dernier regard n'était que pour moi."