Un temple ambré, le ciel bleu, des cariatides. Des bois mystérieux; un peu plus loin, la mer... Une cariatide eut un regard amer Et dit : C'est ennuyeux de vivre en ces temps vides.
La seconde tourna ses grands yeux froids, avides, Vers Lui, le bien-aimé, l'homme vivant et fier Qui, venu de Paris, peignait d'un pinceau clair Ces pierres, et ce ciel, et ces lointains limpides.
Puis la troisième et la quatrième : " Comment Retirer nos cheveux de cet entablement ? Allons ! nous avons trop longtemps gardé nos poses ! "
Et toutes, par les prés et les sentiers fleuris, Elles coururent vers des amants, vers Paris ; Et le temple croula parmi les lauriers roses.