La lune n'était point ternie, Le ciel était tout étoilé ; Et moi, j'allai trouver Annie Dans les sillons d'orge et de blé. Oh ! les sillons d'orge et de blé !
Le coeur de ma chère maîtresse Etait étrangement troublé. Je baisai le bout de sa tresse, Dans les sillons d'orge et de blé ! Oh ! les sillons d'orge et de blé !
Que sa chevelure était fine ! Qu'un baiser est vite envolé ! Je la pressai sur ma poitrine, Dans les sillons d'orge et de blé. Oh ! les sillons d'orge et de blé !
Notre ivresse était infinie, Et nul de nous n'avait parlé... Oh ! la douce nuit, chère Annie, Dans les sillons d'orge et de blé ! Oh ! les sillons d'orge et de blé !