Plus de neiges aux prés. La Nymphe nue et belle Danse sur le gazon humide et parfumé ; Mais la mort est prochaine ; et, nous touchant de l'aile, L'heure emporte ce jour aimé.
Un vent frais amollit l'air aigu de l'espace ; L'été brûle ; et voici, de ses beaux fruits chargé, L'Automne au front pourpré ; puis l'Hiver, et tout passe Pour renaitre, et rien n'est changé.
Tout se répare et chante et fleurit sur la terre ; Mais quand tu dormiras de l'éternel sommeil, Ô fier patricien, tes vertus en poussière Ne te rendront pas le soleil !