Ne crains pas de puiser aux réduits du cellier Le vin scellé quatre ans dans l'amphore rustique ; Laisse aux Dieux d'apaiser la mer et l'orme antique, Thaliarque ! Qu'un beau feu s'égaye en ton foyer ;
Pour toi, mets à profit la vieillesse tardive : Il est plus d'une rose aux buissons du chemin. Cueille ton jour fleuri sans croire au lendemain ; Prends en souci l'amour et l'heure fugitive.
Les entretiens sont doux sous le portique ami ; Dans les bois où Phoebé glisse ses lueurs pures, Il est doux d'effleurer les flottantes ceintures Et de baiser des mains rebelles à demi.