Absence, Absence, Absence, ô cruelle divorce, Pitié des affligés, maison d'obscurité, Qui ruine tout le monde, et dont l'autorité Fait de nouveaux enfers, connaissant bien sa force,
Pourquoi, hélas pourquoi, ô misérable amorce, De mes soudainetés, as-tu précipité Mon coeur sur tous les coeurs, amoureux éventé, Indomptable et lointain, et qui n'a que l'écorce ?
Las ! au moins si j'avais pour augure l'étoile, La Déesse suante avecques ce gris voile, Tout fraîchement rompu des machines de bois,
Ou que les vents plus forts sur la mer agitée M'apportassent le nom, ou le son de la voix De Madame, j'aurais ma fortune tentée.