Une belle lingère, au son de mes soupirs Cruelle, allait taillant de linoupe une fraise. Je mourais de désir, elle était à son aise De m'ouïr soupirer et avaler mes cris.
Je lui disais ainsi : " Lingère qui m'as pris, Lingère qui me fais du sein une fournaise, Éteins ce feu ardent belle, si tu l'apaise, Je te promets, mon coeur, de mon amour le prix. "
Que dit le monde faux, lingère gracieuse, Lingère toujours douce, et toujours amoureuse, Lingère pitoyable ? ha ! je vois bien que non,
Ou je suis le premier que martyr tu fais être D'Amour, élue ici la première du non, En l'âge que tu es, pour ne l'oser permettre.