Quand le pâtre a fini son chant joyeux ou triste, Dans l'air ému souvent le son persiste, Et plane une dernière fois. Puis, bientôt le silence, Cet hymne sans voix, Recommence Au bois.
Le feu mystérieux que le caillou recèle Au choc du fer jaillit en étincelle ; Mais ce n'est qu'un rapide éclair Qu'un moment voit éclore : Le jet vif et clair S'évapore Dans l'air.
Le navire qui fend la mer avec sa proue Creuse un sillon où la vague se joue Et parfois un instant reluit. Puis, tout s'éteint ; sa trace Se perd dans la nuit, Et s'efface Sans bruit.