Plein de spleen nostalgique et de rêves étranges, Un soir, je m'en allai chez la Sainte adorée Où se donnait, dans la salle de l'empyrée, Pour la fête du ciel, le récital des anges.
Et nul ne s'opposant à cette libre entrée, Je vins, le corps vêtu d'une tunique à franges, Le soir où je m'en fus chez la Sainte adorée, Plein de spleen nostalgique et de rêves étranges.
Des dames défilaient sous des clartés oranges ; Les célestes laquais portaient haute livrée ; Et ma demande étant par Cécile agréée, J'écoutai le concert qu'aux divines phalanges
Elle donnait, là-haut, dans des rythmes étranges...