Prisonnier d'un bureau, je connais le plaisir De goûter, tous les soirs, un moment de loisir. Je rentre lentement chez moi, je me délasse Aux cris des écoliers qui sortent de la classe ; Je traverse un jardin, où j'écoute, en marchant, Les adieux que les nids font au soleil couchant, Bruit pareil à celui d'une immense friture. Content comme un enfant qu'on promène en voiture, Je regarde, j'admire, et sens avec bonheur Que j'ai toujours la foi naïve du flâneur.