Douce maîtresse et douces vos façons, Douce la bouche et douce la parole , Et doux votre oeil qui doucement affole, Faisant en moi douces les passions,
Doux vos regards, douces vos actions, Doux l'entretien et douce la main molle, Douce la voix qui doucement console L'âme et le coeur en leurs afflictions,
Douce la grâce et douce la beauté Qui ont ravi ma douce liberté, Ô doux le mal qu'il faut pour vous souffrir !
Puisque l'on voit en vous tant de douceurs, Faites au moins, quand pour vous je me meurs, Je puisse un peu plus doucement mourir !