Étant au lit couché, au lieu de reposer, Je repense au sujet qui r'allègre ma vie, Et lors si je pouvais, j'aurais fort grande envie En plusieurs semblants me métamorphoser,
En votre masque, afin de souvent vous baiser, En grains pour circuir cette gorge embellie, En gant pour manier la main blanche et jolie Qui fait dedans mon coeur les désirs embraser,
En un collet de nuit étendu sur l'ivoire De ces monts arrondis qui plongent ma mémoire Au fond de tous ennuis quand je ne les vois plus,
En jarretière afin de tenir sur la grève La chausse bien tirée en mont qui se relève Vers le lieu dont je veux en taire le surplus.