Ce n'est ni marbre, ni porphyre, Que le corps de ce beau chasseur, Dont l'haleine d'un mol zéphyre Évente les cheveux avec tant de douceur. En cette divine sculpture,
On voit tout ce que la nature Put jamais achever de mieux. S'il n'entretient tout haut l'image ravissante Que forme cette onde innocente, C'est qu'on ne parle que des yeux, Pour se bien exprimer sur une amour naissante.