Au temps heureux où régnait l'innocence On goûtait, en aimant, mille et mille douceurs Et les amants ne faisaient de dépense Qu'en soins et qu'en tendres ardeurs. Mais aujourd'hui, sans l'opulence, Il faut renoncer aux plaisirs : Un amant qui ne peut dépenser qu'en soupirant N'est plus payé qu'en espérance.