Assis sur un rocher un peu comme Le Penseur de Rodin le poète médite sur le sort de l’humanité. Pourquoi tant de barbarie ? De sinistre ? D’inconscience ?
Assis sur un rocher avec ou sans casquette derrière moi le grand fleuve Saint-Laurent, devant moi le néant et tous mes idéaux envolés même mes rêves les plus secrets broyés
Assis sur un rocher le poète réfléchit sur sa vie. Mes idées s’assombrissent comme les nuages au-dessus de ma tête. Mes projets s’amenuisent comme le sable fin sous mes pas. Qu’ai-je fait depuis tout ce temps ? Rien, presque rien sinon que d’écrire des milliers et des milliers de pages.
Assis sur un rocher est-ce le poète ou le philosophe qui recherche un sens à vie ? Vivre à quoi bon ? Pour y faire quoi au juste ? Écrire une seule page, peut-être… Mieux encore, naître pour écrire un seul petit mot. - Lequel Poète, dis-le-nous ? - Oh mon cher ami, relis tous mes poèmes et mes textes, je suis sûr que tu le trouveras aisément. - Ah bon, je me risque à en énumérer trois seulement : amour, beauté et rêve. - Mon ami, relis encore et encore, tu trouveras peut-être ce petit mot sacré enrubanné dans la fleur du grand Silence blanc...