Comme Icare je me suis fait greffer des ailes de papillon.
M'envolerai-je vers toi ô mon amour ou bien butinerai-je de fleur en fleur en m'enivrant de leur nectar ?
Hélas je ne suis point Icare ! Mon corps est trop lourd et je reste toujours rivé au sol tout près des vers de terre et des grillons, loin, si loin des nuages et des oiseaux.
Qui saura couper mes chaînes ? Qui saura me faire pousser des ailes pour aller à ta rencontre ô toi mon amour ?