Mon petit frère, dis-lui à l’oreille ceci pour moi : « Ma chère Agathe, toi mon épouse adorée, ma presque parfaite, le sais-tu comme j’ai pu t’aimer !? Le sais-tu que je t’aime encore plus fort là-haut où je te regarde !?
Ma chère Agathe, toi la mère de mes enfants, le grand-mère de mes petits-enfants et l’arrière-grand-mère des tout petits derniers, hélas que je n’aurai pas la chance de voir grandir, tu es la maman et la grand-maman exemplaire que tous rêvent d’avoir comme modèle.
Ma chère Agathe, sache que j’ai été heureux, parfaitement heureux à tes côtés. Tu étais notre soleil et notre force car jamais, oh non jamais ! tu n’as baissé les bras devant les épreuves et les coups de Jarnac du destin. Tu étais là toujours souriante, prenant à bras le corps les difficultés et les malheurs, leur tordant le cou et leur brisant les reins afin qu’ils ne nous causent plus d’ennuis.
Ma chère Agathe, je t’ai aimée dès le premier jour où je t’ai rencontrée et je t’ai aimée jusqu’au dernier jour où je t’ai quittée mais sache ma chère Agathe que je ne t’ai pas réellement quittée car je suis toujours avec et en toi, jour et nuit, et cela pour les siècles des siècles. Amen !
Ma chère Agathe, toi mon épouse bien-aimée, ma presque parfaite, je veille sur toi et nos proches, nuit et jour et lorsque sonnera ton heure, c’est moi qui viendrai vers toi comme au premier jour… Je te tendrai ma main et tu l’empoigneras fermement en souriant… Ensemble nous gravirons l’escalier qui mène au Paradis, oui de nouveau ensemble mais cette fois-ci pour l’Éternité. Amen ! »