Amour m'a découvert une beauté si belle Que je brûle et englace et en me consumant J'éprouve, tant me plaît ma flamme et mon tourment, Que qui meurt en aimant reprend vie immortelle.
Comme l'unique oiseau de cette ardeur nouvelle Je renais, et ma flamme et son nom chèrement Je porte sur le dos au front du firmament Pour les faire reluire en sa voûte éternelle.
Les pâles mariniers errants dessus les eaux Pour mieux suivre leur route ont recours aux flambeaux Qui les guident partout sur l'onde marinière,
Ceux-la qui se mettront sur l'amoureuse mer Prendront de la beauté qu'Amour me fait aimer, Pour voguer bienheureux, le nom clair de lumière.