Dis-moi, Vénus, pourquoi as-tu permis Que celle-là que tant j'aime et pourchasse, Que celle-là où j'ai tout mon coeur mis, Cruellement me tienne telle audace ?
Fais, Vénus, fais que son beau teint s'efface, Puisqu'alléger ne veut ma maladie, Courrouce-toi, rends-la-moi enlaidie, Tant qu'à aucun ne plaise à l'avenir.
Hélas ! Vénus n'en fais rien, je te prie : Elle pourra plus douce revenir.