Si c'est quelque chose certaine Que l'ambre soit venu des pleurs, Par qui les filles de Climène Firent connaître leurs douleurs, Et que les perles soient encore Des larmes que verse l'Aurore ;
Ô que ces perles ordinaires Et cet ambre dont tu te sers Présagent de longues misères  ceux qui, vivants dans tes fers, Avec leurs larmes se promettent D'atteindre au bonheur qu'ils souhaitent.
Il ne faut donc pas que l'on pense De t'aimer sans vivre en tourment, Ni de souffrir en espérance De trouver de l'allégement Ou du repos en ses alarmes, Puisque tu n'aimes que les larmes.