Au temps de ma jeunesse, harmonieuse lyre, Comme l'eau sous les fleurs, ainsi chantait ta voix ; Et maintenant, hélas ! C'est un sombre délire : Tes cordes en vibrant ensanglantent mes doigts.
Le calme ruisselet traversé de lumière Reflète les oiseaux et le ciel de l'été, Ô lyre, mais de l'eau qui va creusant la pierre Au fond d'un antre noir, plus forte est la beauté.