Vous, avec vos yeux, avec tes yeux, Dans la bastille que tu hantes ! Celui qui dormait s'est éveillé Au tocsin des heures beuglantes. Il prendra sans doute Son bâton de route Dans ses mains aux paumes sanglantes.
Il ira, du tournoi au combat, À la défaite réciproque ; Qu'il fende heaumes beaux et si clairs, Son pennon, qu'il ventèle, est loque ! Le haubert qui lace Sa poitrine lasse, Si léger ! il fait qu'il suffoque.
Ah, que de tes jeux, que de tes pleurs Aux rémissions tu l'exhortes, Ah laisse ! tout l'orage a passé Sur les lys, sur les roses fortes. Comme un feu de flamme Ton âme et son âme, Toutes deux vos âmes sont mortes.