Je naquis au bord d'une mer dont la couleur passe En douceur le saphir oriental. Des lys Y poussent dans le sable, ah, n'est-ce ta face Triste, les pâles lys de la mer natale ; N'est-ce ton corps délié, la tige allongée Des lys de la mer natale !
Ô amour, tu n'eusses souffert qu'un désir joyeux Nous gouvernât; ah, n'est-ce tes yeux, Le tremblement de la mer natale !