Ne dites pas : la vie est un joyeux festin ; Ou c'est d'un esprit sot ou c'est d'une âme basse. Surtout ne dites point : elle est malheur sans fin ; C'est d'un mauvais courage et qui trop tôt se lasse.
Riez comme au printemps s'agitent les rameaux, Pleurez comme la bise ou le flot sur la grève, Goûtez tous les plaisirs et souffrez tous les maux ; Et dites : c'est beaucoup et c'est l'ombre d'un rêve.