Nuages qu'un beau jour à présent environne, Au-dessus de ces champs de jeune blé couverts, Vous qui m'apparaissez sur l'azur monotone, Semblables aux voiliers sur le calme des mers ;
Vous qui devez bientôt, ayant la sombre face De l'orage prochain, passer sous le ciel bas, Mon coeur vous accompagne, ô coureurs de l'espace ! Mon coeur qui vous ressemble et qu'on ne connaît pas.