Rompant soudain le deuil de ces jours pluvieux, Sur les grands marronniers qui perdent leur couronne, Sur l'eau, sur le tardif parterre et dans mes yeux Tu verses ta douceur, pâle soleil d'Automne.
Soleil, que nous veux-tu ? Laisse tomber la fleur, Que la feuille pourrisse et que le vent l'emporte ! Laisse l'eau s'assombrir, laisse-moi ma douleur Qui nourrit ma pensée et me fait l'âme forte.