Ne lira-t-on jamais que ce dieu rigoureux ? Jamais ne lira-t-on que cette Idalienne ? Ne verra-t-on jamais Mars sans la Cyprienne ? Jamais ne verra-t-on que Ronsard amoureux ?
Retistra-t-on toujours, d'un tour laborieux, Cette toile, argument d'une si longue peine ? Reverra-t-on toujours Oreste sur la scène? Sera toujours Roland par amour furieux ?
Ton Francus, cependant, a beau hausser les voiles, Dresser le gouvernail, épier les étoiles, Pour aller où il dût être ancré désormais :
Il a le vent à gré, il est en équipage, Il est encor pourtant sur le troyen rivage, Aussi crois-je, Ronsard, qu'il n'en partit jamais.