Comme la nuit est lointainement pleine De silencieuse infinité claire ! Pas le moindre écho des gens de la terre, Sous la Lune méditerranéenne !
Voilà le Néant dans sa pâle gangue, Voilà notre Hostie et sa Sainte-Table, Le seul bras d'ami par l'Inconnaissable, Le seul mot solvable en nos folles langues !
Au-delà des cris choisis des époques, Au-delà des sens, des larmes, des vierges, Voilà quel astre indiscutable émerge, Voilà l'immortel et seul soliloque !
Et toi, là-bas, pot-au-feu, pauvre Terre ! Avec tes essais de mettre en rubriques Tes reflets perdus du Grand Dynamique, Tu fais un métier ah ! bien sédentaire !