Je suis la Gondole enfant chérie Qui arrive à la fin de la fête, Pour je ne sais quoi, par bouderie, (Un soir trop beau me monte à la tête !)
Me voici déjà près de la digue ; Mais la foule sotte et pavoisée, Ah ! n'accourt pas à l'Enfant Prodigue ! Et danse, sans perdre une fusée....
Ah ! c'est comme ça, femmes volages ! C'est bien. je m'exile en ma gondole (Si frêle !) aux mouettes, aux orages, Vers les malheurs qu'on voit au Pôle !
- Et puis, j'attends sous une arche noire.... Mais nul ne vient; les lampions s'éteignent ; Et je maudis la nuit et la gloire ! Et ce coeur qui veut qu'on me dédaigne !