Depuis les feux de l'aube aux feux du crépuscule, Le soleil verse à flots ses torrides rayons ; On voit pencher la fleur et jaunir les sillons Voici les jours poudreux de l'âpre canicule.
Le chant des nids a fait place au chant des grillons ; Un fluide énervant autour de nous circule ; La nature, qui vit dans chaque animalcule, Fait frissonner d'émoi tout ce que nous voyons.
Mais quand le boeuf qui broute à l'ombre des grands chênes Se tourne haletant vers les sources prochaines, Quel est donc, dites-vous, ce groupe échevelé
Qui frappe les échos de ses chansons rieuses ? Hélas ! c'est la saison des vacances joyeuses... Comme il est loin de nous ce beau temps envolé !