Par monts, par vaux, près des rivières, Les frimas font à volonté Des blocs d'ombre et d'humidité Avec le gisement des pierres.
Sous le vert froid des houx, des lierres, Sous la ronce maigre, - à côté Du chardon dévioletté Cela dort dans les fondrières, Plein d'horreur et d'hostilité, Donnant aux brandes familières Une lugubre étrangeté.
Mais sitôt qu'on voit les chaumières Refumer bleu dans la clarté, C'est le soleil ressuscité Qui refait couleurs et lumières, De la vie et de la gaieté Avec le gisement des pierres.