Quand l'ennemi poursuit son adversaire Si vivement qu'il le blesse ou l'abat : Le vaincu lors pour son plus nécessaire Fuit çà et là et crie et se débat. Mais moi, navré par ce traître combat De tes doux yeux, quand moins de doute avois, Cèle mon mal ainsi, comme tu vois, Pour te montrer à l'oeil évidemment Que tel se tait et de langue et de voix, De qui le coeur se plaint incessamment.