Je n'ai plus de ville, Elle est soûle Et pleine de coeurs renégats, Aux tavernes de Golgotha, J'en suis triste jusqu'à la mort ; Je n'ai plus de ville, Elle est soûle.
Mon Dimanche est mort pour de bon ; Dans les armoires de mes torts Mes robes ont changé de ton, Vides, les robes de ma mort Sont mortes et pour tout de bon.
Et sont mortes les bien-aimées ; Et ma seule religion, Aux huiles d'extrême-onction, Va mourir loin des bien-aimées ; La mort meurt et les bien-aimées.
Et tout vit, pour que bien s'annule La chair dans les robes qui brûlent, Où les baisers même sont mal ; Et tout vit, pour que bien s'annule La chair dans les robes qui brûlent.