J'estois assis au meilleu des neuf seurs, Libre et distraict des pensees mortelles, Si commencea à chanter l'une d'elles, Chant qui m'emplit d'infinies doulceurs :
Assemblez vous (dict elle) ô proffesseurs Des bonnes ars et des sciences belles, Pour consacrer louenges eternelles Au plus grand Roy des Rois voz deffenseurs.
Dictes comment sa puissance estandue, Si longuement des peuples attendue, Faict d'or le siecle et les hommes contens,
Et comme il rend heureuse la memoire Du bon François, adjoustant à sa gloire Ce que l'autumne adjouste au beau printemps.