Plus n'ay d'actente au bien que j'espéroye, Jamais n'auray ce que tant je quéroye ; Ung si grand heur ne m'estoit à venir. Las ! bien cuidoye ung jour y parvenir, Et que le plus du monde heureux seroye.
Aultre trézor autant ne désiroye ; Mais pour néant après ores yroye, Car ce seroit l'aller pour le venir. Plus n'ay d'actente.
Espoir longtemps m'en a monstré la voye, Mais dur Reffuz mainctenant me renvoye, Chargé du faix du dolent souvenir ; J'ai bien cause de triste devenir, Car à celle que si fort requerroye Plus n'ay d'actente.