MORIN, tu m'as emply ma chambre D'une odeur douce comme l'ambre ; Et je puis dire, en verité, Qu'en un bouquet de fleurs nouvelles, Toutes aussi rares que belles, A la fois tu m'as apporté Le Printemps et sa gayeté, Des jardins, des champs, des prairies, De l'esmail et des pierreries ; Enfin tu m'as faict un present Musqué, riche, rare et plaisant.